Le minimalisme

Bonjour tout le monde,
Aujourd’hui je vais vous parler de quelque choses que j’applique au maximum tous les jours, dans ma vie professionnelle comme personnelle. C’est le minimalisme.

 

 “La simplicité est la sophistication suprême.” – Leonardo da Vinci

 

Je vais commencer par vous parler du minimalisme dans ma vie professionnelle.

En effet, c’est un courant graphique très répandu mais pas forcément facile à appliquer.

Ce courant est très bien représenté par la phrase « Less Is More » qui a été popularisée par Mies Van der Rohe, un architecte allemand.

Cette maxime parle d’elle-même et s’entendra dans de nombreux domaines, au-delà de l’architecture, comme le graphisme et bien d’autres.

On retrouve le minimalisme dans différents courants artistiques au fils du temps.

  • Dans les années 30, c’est l’école du « Bauhaus » qui ressort particulièrement. Alors que la société de consommation est en plein essor, les problématiques sociales et économiques changent. A travers ce mouvement, les designers du Bauhaus proposent une solution esthétique, simple et fonctionnelle mais utilisable et visible par tous.
  • C’est ensuite le style « Suisse » qui fait son apparition. Autrement appelé le style international.

Il met en avant la lisibilité absolue. On voit naître une plus large utilisation de grilles pour la mise en page et des typographies sans serif (sans empattement).

On y retrouve également plus de photographies que d’illustrations et un point d’honneur est mis sur l’utilisation de la typographie en temps que corps de texte mais aussi comme élément graphique et structurant.

On ne trouvera donc plus dans ce style des éléments décoratifs ou des fioritures comme dans l’art déco ou l’art nouveau par exemple.

On sortira de ce style graphique, la célèbre police d’écriture Helvetica.

Dans mon métier de graphisme et communication visuelle, il faut savoir aller à l’essentiel.

Cela est souvent bien plus dur qu’on ne le pense. Il faut savoir prendre du recul sur nos créations, nos recherches. Prendre le temps, se mettre à la place du client / du prospect.

Il faut faire des choix et choisir ce qui est nécessaire, ce qui apportera une plus-value au projet et supprimer ce qui n’y apportera rien.


Aujourd’hui, outre les logos minimalistes des grandes firmes que vous voyez tous les jours, il y autre chose que vous voyez très régulièrement, c’est le flat et le material design.

Jusqu’à la fin des années 2000 on trouvait des éléments très travaillés, très chargés, inspirés du réel. On trouvait donc des nuances, des ombres, des reflets.  Regardez les icônes de vos vieux iphone ou Android par exemple. C’est ce qu’on appelé le skeuomorphisme.

En contrepied de cela, on voit d’abord apparaître le Flat Design :  » le design plat”. Il supprime tous le superflu, et donne place à la lisibilité, la simplicité et donc à l’élégance. Son impact en est que plus grand.

On verra ensuite apparaître le material design.

Le material design se base sur le réalisme des ombres, comme des feuilles de papiers opaques superposées les unes aux autres. Les ombres ne sont donc pas au bon vouloir des designers mais plutôt des formes bien précises et positionnées de façon logique. Ce principe créé par google, et qui à mon sens visent surtout à normaliser le flat design, veut harmoniser et améliorer l’expérience des utilisateurs sur toutes les plateformes.


Tous les jours, dans toutes mes créations, je m’efforce d’aller à l’essentiel et de rendre les projets le plus lisibles et compréhensibles. Parce que non, ce n’est pas en écrivant en taille 40, en gras et en mettant des encarts multicolores que l’on attire le lecteur ou que l’on rend lisibles des informations importantes.  L’information peut se suffire à elle-même, il suffit qu’elle soit bien agencée dans un environnement sans superflu.

Je vais maintenant vous parler du minimalisme dans ma vie de tous les jours, en dehors du travail.

Le minimalisme s’applique dans ma vie principalement par le fait de consommer peu ou mieux.

Je n’ai jamais été une grande consommatrice, j’aime me contenter de ce dont j’ai réellement besoin.

Je ne dis pas qu’il ne m’arrive pas de craquer sur quelque chose qui me fait vraiment plaisir, mais j’aime essayer de limiter mes achats inutiles.

Je privilégie une alimentation qui va à l’essentielle.

Comme vous l’avez probablement lu dans l’article précèdent, j’ai une alimentation différente de celle de la plupart des personnes. De ce fait, je n’achète quasiment jamais de produits de supermarché et je cuisine tout moi-même à  base de produits frais. Je peux donc dire que je vais à l’essentiel, je consomme au minimum puisque je n’utilise pas d’additifs, pas de conservateurs chimiques, etc.

Je vais au minimum dans mes relations

Je n’ai jamais eu besoin d’un milliard d’ami ou de relations. Je me contente de quelques relations agréables et bénéfiques pour moi. Des relations avec des personnes en phase avec moi, dans la  vie personnelle comme professionnelle puisque je travaille avec des personnesaux valeurs proches des miennes.

 

Et vous, comment vous définiriez vous ?